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L’Enseignement de l’Histoire grecque  : L’Exemple de la vie religieuse

 

 

 

 

La séquence pédagogique présentée infra peut s’intégrer dans trois progressions différentes correspondant aux classes de sixième, de seconde et de Lettres supérieures A/L[2]. Il ne m’appartient pas de traiter ici des conséquences de réformes imbéciles au sens étymologique du mot (réduction de l’horaire d’enseignement de l’histoire en classe de seconde et en série scientifique, sans refonte du programme), de l’instrumentalisation des trois premières périodes historiques en vue de la seule étude sérieuse de l’époque contemporaine (particulièrement nette pour ce qui concerne de nouveau le programme de seconde), ou de pratiques illégales mais très répandues (différenciation des classes de Lettres supérieures en fonction du concours préparé dans l’établissement). Je ne peux ignorer cependant que ces réformes, ces orientations et ces pratiques jouent contre l’histoire des périodes antiques : c’est pour encourager ceux qui maintiennent cet enseignement, et susciter l’intérêt de ceux qui l’avaient abandonné ou le négligeaient, que je propose une triple séquence pédagogique portant sur un aspect nécessaire à la juste et pleine compréhension des civilisations antiques, et en particulier de celles qui se sont développées en Grèce.

 

 

 

1 : intÉgration de la sÉquence dans la progression d’annÉe

 

1.1 : Pour la classe de sixième

Les programmes officiels, dont on peut lire le détail sur le site Internet de l’Académie de Grenoble (http://www.ac-grenoble.fr/histoire/programmes/college/sixieme/6.htm), faute de les avoir à disposition sur celui de l’Education nationale, ne laissent aucune part à l’initiative : horaires, cartes, chronologies et documents — dont on nous explique pompeusement qu’il ne faut surtout pas les dire « d’illustration » — sont imposés ! 9 à 10 heures doivent être consacrées à l’étude de la Grèce, à raison de 1h15 (!) de cours par semaine. Comme il y a trois sujets à aborder (étude de l’unité culturelle grecque, Athènes au Ve siècle, Alexandre le Grand), on aura compris qu’on devra consacrer environ trois heures à chaque sujet.

Remarquons tout de suite qu’en dehors de l’aspect de ce programme qui ressemble à un entonnoir (une région, une ville, un homme), la logique imposée appelle des remarques de fond quant à ses fondements scientifiques : parler d’« Athènes » plutôt que de la cité d’Athènes revient à confondre ville et cité, et à ancrer dans de jeunes esprits une confusion malheureusement très répandue. On aura au moins à cœur de bien faire faire la distinction aux élèves. Plus grave, l’affirmation, selon laquelle la mythologie serait la même dans tout l’espace grec, est fausse : parmi une liste interminable de contre-exemples, rappelons qu’Athènes et Olympie n’avaient même pas la même liste des douze dieux dits « Olympiens » ! Il faudra montrer cette diversité aux élèves[3], plutôt que de les enfermer dans la lecture plus que réductrice du programme qui semble par ailleurs ignorer que la vie religieuse grecque ne peut se limiter à la seule évocation de la mythologie.

 

Puisque aucune liberté n’est laissée au professeur, on essayera au moins d’en tirer le meilleur parti :

·   Thème 1 : Naissance d'une culture, d'une organisation politique, de croyances.

o       séquence 1 : les poèmes homériques.

o       séquence 2 : la mythologie.

o       séquence 3 : la cité.

·   Thème 2 : Athènes au Ve siècle av. J.-C.

o       Séquence 4 : des guerres médiques au rayonnement athénien.

o       Séquence 5 : la démocratie athénienne.

o       Séquence 6 : la culture à Athènes.

·   Thème 3 : Alexandre le Grand.

o       Séquence 7 : l’épopée d’Alexandre.

o       Séquence 8 : la civilisation hellénistique : la production artistique.

o       Séquence 9 : la civilisation hellénistique : la ville.

 

1.2 : Pour la classe de seconde

le B. O. n° 6 du 31 août 2000 (cité in Historiens et géographes, 373, p. 160-161) indique que l’étude de l’histoire de la Grèce antique n’est envisagée qu’à titre d’ « exemple de citoyenneté dans l’Antiquité », et ne porte que sur le domaine géographique et chronologique très réduit d’ « Athènes au Ve siècle avant J.-C. ». Passons sur l’aberration d’une telle inadéquation des moyens au but assigné, en rappelant simplement que les instigateurs des réformes fondant les bases de la démocratie athénienne sont tous deux des hommes du VIe siècle (Solon et Clisthène, le premier étant même né au VIIe siècle), et que deux des principaux penseurs ayant abordé avec profondeur la question de la citoyenneté à Athènes sont des hommes du IVe siècle : Platon et Aristote… au moins peut-on rattraper Platon par les cheveux en se consolant du fait qu’il est né au Ve siècle, mais on aura bien du mal à faire croire que sa pensée politique avait pris forme avant le premier quart du IVe siècle ! On aura donc tout intérêt à faire une lecture large du programme à moins de rendre inintelligible la question aux élèves, ou de leur faire prendre des vessies pour des lanternes en accréditant la thèse selon laquelle notre démocratie serait sortie toute casquée de l’expérience institutionnelle athénienne du Ve siècle, comme Athéna de la tête de Zeus.

Plus grave est la direction proposée par le commentaire du B. O. qui, en dehors d’une vision béate des mécanismes de la démocratie athénienne (« cité gouvernée par l’ensemble de ses citoyens »), inverse le lien logique entre citoyenneté et conceptions religieuses, faisant implicitement de ces dernières un prolongement de la première (« …[on poursuivra l’étude de] la démocratie (…) en l’élargissant aux rapports du civique et du religieux »), alors que les conceptions religieuses sont en fait le fondement des institutions, et, pour tout dire, de la cité dans toutes ses dimensions. De même, l’expression « religion civique » utilisée à propos de la frise des Panathénées, doit-elle être bien comprise et non pas interprétée de façon moderniste comme une sorte de création institutionnelle du type « culte de l’Être suprême ».

 

On proposera donc ici une progression originale, dans le but de mieux servir l’intelligence du sujet que demande d’aborder le nouveau programme. Si on part sur la base d’une quinzaine de semaines d’enseignement (la géographie en bénéficiant d’autant) pour six thèmes annuels à traiter (Grèce antique, christianisme, Méditerranée au XIIe siècle, Humanisme, Institutions du XIXe siècle, Europe au début XIXe siècle), on aboutit théoriquement à deux semaines et demi pour la seule période antique. On est parfaitement en droit de le faire, le nouveau programme n’imposant plus de quotas horaires comme celui de 1995 (B. O., 12, du 29 juin 1995, p. 34-36) ou celui de sixième (cf. supra). Comme il n’est pas facile de fonctionner avec des demi-semaines, on se contentera de deux semaines, à trois heures par semaine :

·   Semaine 1 :

o       séquence 1 : milieu et histoire générale de la Grèce aux VIIe-IVe siècles.

o       séquence 2 : les fondements religieux.

o       séquence 3 : les fondements politiques : de Solon à Clisthène.

·   Semaine 2 :

o       Séquence 4 : la démocratie péricléenne.

o       Séquence 5 : les tensions institutionnelles de la fin du Ve siècle et du début du IVe siècle.

o       Séquence 6 : l’apport culturel de la Grèce : canons artistiques, philosophie et théâtre.

Toutefois, les professeurs les plus pressés pourront réduire simplement ce schéma à une semaine, en faisant l’impasse sur le fond historique et en contractant l’étude institutionnelle — choix plus que regrettable — ce qui donne alors :

o       Séquence 2 : les fondements religieux.

o       Séquence 3-5 : les débats institutionnels (chacune des séquences 3, 4 et 5, forme alors une partie de cette version synthétique).

o       Séquence 6 : l’apport culturel de la Grèce : canons artistiques, philosophie et théâtre.

En tout état de cause, les fondements religieux doivent être traités avant d’aborder la question institutionnelle, au risque de rendre cette dernière inintelligible ou de multiplier les contresens à son propos.

 

1.3 : Pour la classe de Lettres Supérieures A/L

L’enseignement étant indifférencié en classe de Lettres supérieures, il est parfaitement légitime — et en fait hautement souhaitable — de laisser une place à l’étude d’une civilisation antique. Pour ma part, je préconise de partager l’année en trimestres. On peut réserver le second trimestre pour l’étude des XVI-XVIIIe siècles, afin de ne pas desservir les candidats qui opteraient pour les concours de Lyon (ex-Fontenay/Saint-Cloud) en Première supérieure. De même, on peut consacrer le dernier trimestre à l’étude de l’histoire de la France au XIXe siècle, entendu au sens traditionnel (1815-1914), afin de ne pas défavoriser les candidats qui choisiraient les concours d’Ulm à la fin de leur année de Lettres supérieures. Reste un trimestre pour les deux premières périodes historiques, que l’on peut étudier chacune à leur tour, en effectuant des choix (Pour l’histoire antique, il paraît trop ambitieux d’aborder la même année l’histoire de Rome et celle des cités grecques). On obtient ainsi :

q       Année A : histoire grecque, histoire des XVIe-XVIIIe siècles, histoire de la France aux XIXe siècle.

q       Année B : histoire des Ve-XVe siècles, histoire des XVIe-XVIIIe siècles, histoire de la France au XIXe siècle.

q       Année C : histoire romaine, histoire des XVIe-XVIIIe siècles, histoire de la France au XIXe siècle.

q       Année D : histoire des Ve-XVe siècles, histoire des XVIe-XVIIIe siècles, histoire de la France au XIXe siècle.

 

La séquence que je propose ici prendrait place dans ce que j’appelle une année A. Si on part sur la base d’une trentaine de semaines d’enseignement, dix semaines seront donc consacrées à l’histoire grecque. Le volume horaire hebdomadaire est de cinq heures pour l’histoire, mais l’expérience montre qu’il est bon de dégager une heure par semaine pour des travaux pratiques, points de méthode et corrections de copies en classe. On disposera donc d’un volume de quarante heures consacrées à l’histoire grecque, les années A. Le programme peut alors se dérouler ainsi :

·   Semaine 1 : introduction générale (limites du sujet, historiographie, présentation du milieu).

·   Semaine 2 : la Grèce d’avant les cités.

·   Semaine 3 : la Grèce des cités (VIe-IVe siècles).

·   Semaine 4 : la Grèce macédonienne (IVe-IIe siècles).

·   Semaine 5 : la Grèce romaine (IIe siècle a. C-IVe siècle p. C).

·   Semaine 6 : la vie religieuse en Grèce (1).

·   Semaine 7 : la vie religieuse en Grèce (2).

·   Semaine 8 : la vie civique en Grèce (1).

·   Semaine 9 : la vie civique en Grèce (2).

·   Semaine 10 : l’art grec (ou un autre thème comme l’économie, si la question artistique a été incluse dans le survol chronologique des séquences 1 à 5).

En tout état de cause, la question religieuse doit prendre une place de choix, car elle est à la source de la civilisation grecque et en permet une pleine compréhension.

 

 

 

2 : La sÉquence adaptÉe aux classes de sixiÈme

2.1 : objectif de la séquence 2

faire saisir aux élèves en quoi la dimension religieuse, qui ne peut se limiter à la seule mythologie, n’est pas seulement un aspect de la civilisation grecque, mais bien son fondement.

 

2.2 : notions et vocabulaire élémentaires

Mythologie

Polythéisme

Anthropomorphisme

Dieux, démons, héros

 

2.3 : déroulement de la séquence (une heure)

Parmi les documents imposés, on essaiera de tirer profit du plan de la ville d’Athènes, sur lequel on fera apparaître l’omniprésence des monuments religieux en apprenant aux élèves à reconnaître les principaux. On pourra affiner ce survol en s’attardant sur l’Acropole, un des cœurs religieux d’Athènes. Enfin, on concentrera son attention sur le Parthénon. Le lien de ce voyage à travers la vie religieuse athénienne pourra être la frise des Panathénées dont on rappellera aux élèves l’occasion, le parcours, le déroulement et la composition. On ajoutera aux documents imposés des extraits de la Théogonie ou des Travaux et des jours d’Hésiode, portant par exemple, sur la création des dieux, ou sur les mythes de Prométhée (doc. 1) ou de Pandore.

 

On articulera le cours en trois temps :

 

 

 

3 : La sÉquence adaptÉe aux classes de SECONDE

 

3.1 : objectifs de la séquence 2

En plus des objectifs fixés à la séquence de sixième (cf. supra), que l’on appliquera particulièrement aux liens qu’entretiennent la vie religieuse et la vie institutionnelle, on montrera que la sphère religieuse grecque est d’une très grande variété et ne saurait se résumer à une « religion grecque » plus ou moins partagée par les cités avec seulement des variantes minimes : on mettra ainsi en garde les élèves contre les conséquences de l’approche athénocentriste qu’entérine le programme officiel, erreur de perspective fréquente du fait du déséquilibre des sources qui favorisent nettement la cité ionienne.

 

3.2 : notions et vocabulaire élémentaires

On affinera les notions déjà abordées en sixième (par exemple l’opposition mûthos/logos). On montrera ainsi que : le polythéisme n’exclue pas le sens de l’Un, que l’anthropomorphisme divin (le corps divin vu comme un corps humain amélioré) est plutôt un théomorphisme humain (le corps humain est un pâle reflet du corps divin), et qu’un héros n’est pas une moitié de dieu mais une nature à part entière. On fera précéder ce rappel d’une considération générale sur le fait que les Grecs ne définissent pas le domaine religieux comme nous (absence des mots « religion » et « polythéisme » dans la langue grecque).

On y ajoutera des notions nouvelles : sacré et profane, pureté et impureté, piété et impiété.

 

3.3 : déroulement de la séquence 2 (une heure)

Pour ce qui concerne les documents écrits, on veillera à donner aux étudiants des extraits conséquents de sources, et on n’accompagnera pas chaque document de questions-type comme on l’entend parfois recommandé, ceci afin d’éviter les lectures univoques qui stérilisent la réflexion.

 

On articulera le cours en trois temps :

 

 

 

4 : La sÉquence adaptÉe aux classes de Lettres SupÉrieures A/L

 

4.1 : objectifs de la séquence

Compte tenu de l’ampleur que peut prendre l’étude de l’histoire grecque en classe de Lettres supérieures, les objectifs que l’on assigne à l’étude de la question religieuse changent de nature : elle peut désormais être étudiée pour elle-même, en plus d’être insérée dans une logique d’ensemble.

On saisira donc l’occasion d’initier les étudiants aux méthodes et aux débats propres à l’histoire religieuse antique, dans une vaste introduction qui les mettra en garde contre trois écueils fréquents : le matérialisme, le providentialisme et le modernisme. Pour le premier, le phénomène religieux n’est qu’un produit de l’histoire et des hommes qui la font, pour le second les religions antiques polythéistes ne sont que des préparations aux grandes religions monothéistes qui triomphent à leur suite, et pour le dernier, la seule façon de comprendre les civilisations passées consiste à les mettre en relation avec des faits modernes jugés comparables.

Sur la lancée de ce qui aura été fait en seconde à propos de la diversification des sources comme moyen d’éviter l’erreur de perspective qu’est l’athénocentrisme, on introduira les étudiants à l’étude d’une ou plusieurs techniques auxiliaires de l’histoire (épigraphie, numismatique…), en n’hésitant pas, si on a des étudiants hellénistes, à mettre leurs compétences à profit en leur proposant de présenter à leurs condisciples un commentaire succinct d’un document.

Enfin, on relativisera l’impact des grands débats et des grands évènements qui ont pu influer sur la sphère religieuse, en montrant à la fois leur importance (la fameuse thèse de Thucydide selon laquelle la guerre du Péloponnèse a tué la piété dans les cités grecques) et leur limite (faible audience populaire des débats philosophiques… et de l’œuvre de Thucydide, édulcoration des rites étrangers et étranges incorporés dans le domaine civique…).

 

4.2 : notions et vocabulaire élémentaires

On procédera à un nouveau rappel des notions déjà rappelées en classe de seconde, mais en menant cette fois une étude systématique de chacune de ces notions, en partant des termes grecs, si on en est capable, dont on montrera la variété des sens (s’aider pour cela du dictionnaire d’A. Bailly). On montrera ainsi, comment le discours philosophique s’empare du phénomène religieux (présocratiques, socratiques, cyniques, sceptiques, épicuriens, stoïciens), et en quoi cela est révélateur de l’évolution des cités.

On introduira aussi à des aspects plus complexes de la vie religieuse dans les cités grecques (mystérisme, dionysisme, orphisme, pythagorisme, magie), en montrant les rapports ambigus qu’ils entretiennent avec la cité.

De façon générale, on n’hésitera pas à apprendre aux étudiants le vocabulaire religieux technique nécessaire à la compréhension des actes principaux des cultes grecs, ainsi que le vocabulaire architectural permettant la description des principaux édifices religieux (à cette fin, on aura recours aux glossaires disponibles dans les ouvrages de la bibliographie finale).

 

4.3 : déroulement de la séquence (dix heures)

Sur les dix heures d’enseignement disponibles, les deux consacrées aux TP pourraient être mises à profit pour initier les étudiants au commentaire de document historique grec, la première heure servant au professeur à présenter la méthode, et la seconde pouvant soit être confiée à un étudiant chargé de l’étude d’un document, soit donner lieu à un commentaire par toute la classe sous la direction du professeur. Dans les deux cas, le document aura été fourni une semaine à l’avance avec une courte bibliographie.

La première heure de cours pourrait être consacrée à la vaste introduction évoquée supra (4.1 : objectifs de la séquence), ainsi qu’à un point historiographique et bibliographique, débouchant sur la présentation du plan de l’étude articulée sur deux semaines.

La conclusion occupant un quart d’heure, resteraient six heures trois quart de cours, que l’on pourrait répartir en trois temps d’une durée de deux heures un quart chacun : selon son tempérament et ses ressources en étudiants spécialistes, le professeur pourra soit utiliser tout ce temps en cours magistral — ce qui se conçoit parfaitement à ce niveau d’étude —, soit le répartir entre cours magistral et petits exposés complémentaires effectués par les étudiants hellénistes, ou, à défaut, par des étudiants plus férus en histoire antique… perles devenues rares !

Pour ce qui concerne les documents écrits, on veillera à donner aux étudiants des extraits conséquents de sources, le moins coupés possible, et, mieux encore, en version intégrale avec le texte grec en regard. Si le texte est sur un support matériel significatif (fresque, mosaïque, stèle…) on essaiera d’en fournir une représentation (ouvrages d’art et sites Internet en fournissent de très nombreux). Les étudiants qui entrent en Lettres supérieures doivent en effet être initiés à la méthode historique, qui suppose la prise en compte des documents dans leur contexte, même si, bien évidemment, le professeur ne s’appuie la plupart du temps que sur une partie de chacun des documents qu’il utilise.

 

Pour le corps du cours, articulé en trois temps, trois solutions sont envisageables :

 

Michel FAUQUIER
Si vous utilisez ce travail, merci d’en mentionner l’auteur conformément à la loi

 

5 : Bibliographie ÉlÉmentaire

 

Sources :

Hésiode, Théogonie, Les Travaux et les jours, Le Bouclier, Paul Mazon éd., 15e éd., col. « CUF », Paris, 1996.

Homère, Iliade, Odyssée, Robert Flacelière & Victor Bérard éd., coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Paris, 1955.

Et de façon générale les ouvrages bilingues de la Collection des Universités de France (CUF) dite « Budé », dont on ne vantera jamais assez la qualité, dont celle des introductions.

 

Ouvrages :

Chamoux François, La civilisation grecque, coll. « Les grandes civilisations », Paris, 1983.

Chamoux François, La civilisation hellénistique, coll. « Les grandes civilisations », Paris, 1985.

Fauquier Michel & Villette Jean-Luc, La vie religieuse dans les cités grecques aux VIe-Ve-IVe siècles, coll. « Synthèse Σ Histoire », Gap, 2000.

graves Robert, Les mythes grecs, 1958, Mounir Hafez trad., Paris, 1967.

Jost Madeleine, Aspects de la vie religieuse en Grèce : début du Ve siècle à la fin du IIIe siècle av. J.-C., coll. « Regards sur l’histoire », 86, Paris, 1992.

 

Sites utiles sur l’Internet :

http://www.multimania.com/coll3/sixieme/relig/religrec.html

http://www.perseus.tufts.edu/art&arch.html (pour l’ensemble des faits matériels)

http://pages.infinit.net/sirene1/Projet1.htm

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/EpiB.html (pour l’épigraphie)

 


 

[1] Professeur d’histoire en Première supérieure au Lycée de la Perverie Nantes (Loire-Atlantique).

[2] Les concours B/L n’abordent plus que l’étude du XXe siècle, et, pour ce qui concerne la France, celle du second XIXe siècle.

[3] il existe à cette fin de très nombreux ouvrages portant sur la mythologie, dont celui cité dans la bibliographie finale donne les références, et il sera impératif d’ajouter à l’Iliade et à l’Odyssée, des extraits de la Théogonie et des Travaux et les jours d’Hésiode, curieusement ignorés par les rédacteurs du programme

[4] Foyer sacré de la cité maintenu toujours allumé sur l’autel de la déesse éponyme Hestia.

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